HISTOIRE DÉSINVOLTE DU SITUATIONNISME
HISTOIRE DÉSINVOLTE DU SITUATIONNISME
Dans l’histoire des avant-gardes artistiques ou plastiques, l’ironie s’évapore comme l’éther, enivrant jusqu’à la perte de soi le faiseur d’histoires...
Une bande de copains se réunit et il en sort Dada, Nicolas Bourbaki ou l’I.S... Ainsi se pose l’importance de tel ou tel mouvement, son poids du moment sur les événements de son époque et ensuite son importance rétrospectivement sur l’histoire de son temps. Les avant-gardes étaient des bijoux de sérendipité aux métamorphoses tranquillement intranquilles, colorées ou fades.
Mais la sclérose gagne vite les idées, parfois aidée par un foie "éponyme". Ce qui manque à ceux devenus "papables", c’est l’ironie et la légèreté des rencontres hasardées. Ainsi, des gaz peu ragoûtants émanant jusqu’à l’écœurement, une petite brise fait du bien... Toulouse-la-Rose a commencé à ventiler le local. Ici, Xavier Lucarno fait entrer un peu d’air frais révélant les fragrances des Beaux-Esprits de l’avant-garde, si importante mais ayant tout renié de son impertinence.
R. Vaneigem a commis une désinvolte histoire du surréalisme. Voici, sous le masque de l’ironie, celle, désinvolte, de la "situationnite".