Déjà Paru
Adorations
Lors d'une soirée d'hommage à leur défunte mère les membres d'une famille se déchirent. Deux clans s'opposent tant sur l'héritage matériel que spirituel d'Indrid Decour...
" [...] face à moi se tenaient côte à côte l'oncle Alain et Angélique, j'apercevais distinctement leurs yeux exorbités, les joues tirées d’Angélique, ses lèvres siliconées, et les sourcils broussailleux de l'oncle Alain, ses narines palpitantes, ils ne me fixaient plus, ils échangeaient des messes basses, j'essayais de réfréner ma peur, l'oncle Alain et Angélique savaient que je m'étais rangé dans le parti des pro-Ingrid Decour, j'avais fait cause commune avec Jacinte, pour eux c'était une trahison, j'étais devenu leur ennemi, exceptées Jacinte, Diane et Alice, les autres membres de la famille me détestaient, si j'ajoute qu'ils me soupçonnaient de malversations testamentaires il y avait de quoi redouter le pire, J’ÉTAIS BEL ET BIEN EN DANGER DE MORT [...] "
Chants d'utopie troisième cycle
En ce troisième cycle des Chants d’utopie, Brice Bonfanti, dans un foisonnement baroque de printemps et de forêt primaire, nous mène à un nouveau chant exploratoire en ces champs immenses que sont l’Histoire, l’anthropologie (anarchiste), la mystique, la biologie, le mythe, l’écologie, et la peinture. Pour moteur, la sphère du possible et de l’inconnu qui nous emporte vers le souffle de l’utopie animant tous les lieux et les temps.Comme autant de visages pluriels en recherche d’un Mieux ou d’un Bien d’un autre monde qui, enfin, soit le nôtre, des figures apparaissent, qui nous font voyager :Dihya, reine guerrière Amazigh qui se réfugie au fond d’un puits pour échapper à l’esclavage, au viol et au pillage, Ounouogha, enfant chamane de Sakha, en Sibérie, qui discerne dans le ciel un animal universel, Mandrin, contrebandier prodigue en Dauphiné, qui se voit dans l’obligation de capturer au matin venu ses rêves échappés durant la nuit, Antoni, drapier hollandais qui découvre les premiers aborigènes, à l’origine des vivants peuplant la Terre : les bactéries, Palghat en Inde, paysanne warlie, peintre selon la coutume des femmes de son peuple aborigène, dont l’art s’épanche sur le globe, Komachi accompagnée d’un robot, une poétesse nippone amoureuse d'un Aïnou.
Levinas
Ce dernier livre prévu par l’auteur voyant son état de santé décliner montre l’importance qu’Emmanuel Levinas avait prise dans la vie philosophique de Miguel Abensour.
Le sommaire, constitué de textes “bruts” ou “sans ambages”, montre parfaitement les multitudes d’angles que cette pensée inspirait à Miguel Abensour.
Une pensée qu'il imaginait comme l’une des plus libres qui soient, y compris sur des questions aussi délicates qu’inextricables qui se posaient en son temps et se posent toujours
dans le nôtre.
Sommaire :
Rencontre, silence * Penser l’utopie autrement * L’extravagante hypothèse * Le mal élémental.
Éthique et politique : Le contre-Hobbes d’Emmanuel Levinas * L'utopie paradoxale de la demeure * Lire Emmanuel Levinas * N’oubliez pas que je suis phénoménologue
* L’an-archie entre métapolitique et politique * Sartre Levinas * L’État de justice chez Levinas * L’utopie des livres.
— Éditeurs Anne Kupiec & Hubert Tonka —
Dédale aux cloisons d'air et de temps
Fils de parents célèbres, — un père cinéaste, écrivain, académicien, une mère comédienne qui, le père s’étant éclipsé, dut l’élever seule — l’auteur, dans ces pages que sous-tend la « question du père », aujourd’hui si confuse, tente, à travers des textes variés, de cerner qui il est, et ce qu’il est devenu au cours des années :
« On n’écrit pas “pour les autres”, dit Reverdy, on écrit aux autres. C’est particulièrement vrai de ces pages. Dans mon esprit, à l’origine, elles s’adressaient à quelques amis, proches ou moins proches, que je prenais le risque d’agacer, ou pire, par ce collage de textes hétéroclites — récits, diatribes, rêves, bouffonneries — où, sur fond d’autobiographie, il est question aussi bien de l’air du temps et du temps qui passe, de peinture et de poésie, que de la naissance et de la mort.
» Ce que j’ai appris de cette entreprise, c’est à quel point ma mémoire est faite d’oublis, de confusions, de lacunes, de vides, courant parfois sur des années. Je serais totalement incapable d’écrire un récit continu et cohérent de ma vie, l’équivalent d’un journal rétrospectif. Aussi bien n’est-ce pas ce que j’ai voulu faire, mais seulement “mettre noir sur blanc”, dans leur incohérence même, quelques souvenirs plus ou moins fuyants ou obsédants, quelques points de vue sans doute contestables auxquels cependant je tiens (ou qui me tiennent — et même certains que j’ai abandonnés depuis...), et qui mis bout à bout composeront, du moins je l’imagine, une sorte d’autoportrait dont le disparate même ferait l’unité. »
LES PLEURS DU MÂLE
Les Pleurs du mâle ?
Variations mâles ou femelles, sur l’ambiguïté existentielle et comportementale de la pensée et de la condition humaine.
Passer de "Mont raidi m'aide à bander l'arc" à “L’objet du délire”, de L'objet du délire au “Noir au blanc”, du “Noir et blanc” à “l’Œuf au plat”, de “l’Œuf au plat” à la “Salade”, de la “Salade” au “Marcheur”, du “Marcheur” au “Conte à dormir debout”, du “Conte à dormir debout” à “Trumpette”, de “Trumpette” à “Mon caca fume” …
(Soulignés de quelques photographies de l'auteur).
BLOBS
Le blob ? Qu’est-ce que c’est ?
Une fonction sur les logiciels de modélisation que commencent à utiliser les architectes au milieu des années quatre-vingt-dix ; et bientôt, le nom que prennent les architectures les plus en vue de cette nouvelle ère numérique : étranges bulles ou cocons déformés... Mais le blob, depuis 1958, est aussi cette gelée rosacée fondant depuis l’espace sur les citoyens horrifiés de Phoenixville et d’ailleurs. Et de cette calamité, qui faillit emporter Steve McQueen dès ses débuts, tous se souviennent.
Il y a une énigme du blob :
Pourquoi une révolution architecturale irait-elle trouver ses modèles dans les films d’horreur de série B ? Et un enjeu : penser l’architecture non plus en fonction de schémas techniques simplifiés, mais dans une perspective médiatique où l’informatique renouvelle les conditions de dessin, de production mais aussi, et plus largement, la sphère sociale elle-même comme l’imaginaire commun, réinventés par les réseaux et la déterritorialisation.
Avec, au bout du voyage, ce qui pourrait bien apparaître comme l’icône parfaite, et terrifiante, de l’espace
néo-libéral : LE BLOB.
NUAGES
Nuages
a pris son origine sur un journal de bord tenu du 18 septembre au 18 octobre 2004 sur un cargo porte-conteneurs, le Monteverde, qui, depuis Hambourg joint Valparaiso en trente-deux jours.
Nuages
aborde les relations entretenues entre le jardinier et le ciel. Le climat couvre la planète d’un seul élan, Gaïa, la Terre, notre maison qui fonctionne comme un seul et unique être vivant.
Nuages
est la relation du voyage et du ciel autour d’une figure, Jean-Baptiste Lamarck, qui fut le premier à sérier les nuages et à leur donner un nom, le premier à concevoir une liaison intime entre les êtres vivants, les milieux, les climats, l’espace et le temps. Le premier à nous donner les clefs du mécanisme de l’évolution et à en fixer les bases.
FILLES D'ISRAËL
Les filles d’Israël, en onze poèmes calligrammes.
Ève – Saraï, Sarah – Rebecca – Rachel et Léa – Tamar – Ruth – Yaël et Deborah – Esther – Judith – Zivia Lubetkin – Soldate d’Israël.
VOYAGES INCRÉDULES
Un récit de voyages, en Extrême-Orient et en Amérique centrale.
Mais aussi une méditation sur les religions découvertes au cours de ces voyages, le plus souvent lors de la réalisation de films documentaires en Inde, au Ladakh, en Indonésie, au Vietnam.
Cinéaste, urbaniste et écrivain, Claude Eveno est issu d’une famille bretonne catholique pratiquante, et après un éloignement radical de la religion dans les années soixante, typique de sa génération, le souvenir des rencontres postérieures avec d’autres croyances déclenche chez lui une réflexion apaisée sur les manières de croire, sans perdre son incrédulité.
Voyage d’une vie avec et sans la foi, voyage aussi dans la culture d’images du christianisme, ici revisitée par des collages, qui sont pour l’auteur une pratique artistique parallèle à l’écriture.
LE VIVANT UNIQUE CONTINENT
« Je vous écris depuis Pangaea, La Pangée, depuis le Vivant unique continent en ère Stupidocène
Altera Alter
Chère Greta enfants jeunes les nouvelles et nouveaux arrivés en planète aujourd’hui invivable encore tout retournés tout à fait éveillés qui poussent comprennent étendue des dégâts se lèvent refusent ce monde ensemble sifflons : Fin de partie pour tous les prédateurs traîtres au milieu de vie et à l’humanité »
Cette lettre aux allures de manifeste et de chant
s’adresse aux bientôt huit milliards d’Humains du jardin planétaire prêts à habiter écologiquement et poétiquement la Terre et aux Voyantes-Voyants — artistes, chercheurs, scientifiques, penseurs, porteurs d’eau et d’air — qui jardinent la vie autrement et renouvellent le monde.