LIBÉRER L'ENFERMÉ. AUGUSTE BLANQUI
LIBÉRER L'ENFERMÉ. AUGUSTE BLANQUI
Ouvrage écrit en collaboration avec Valentin Pelosse.
Au fond de nos souvenirs dort Blanqui, exalté, allumé, tour à tour activiste, militaire, « alchimiste », « philosophe », dressant des barricades avec des mots et des mots comme des barricades. L’homme des proclamations, des éclats : « Pourquoi le drapeau de la révolution est-il rouge ? c’est qu’il fut trempé mille fois dans le sang du prolétariat ». Par ses actes, ses écarts, ses images, Blanqui devint un mythe. Celui que l’on nomma l’Enfermé est devenu l’effigie du révolté — en oubliant ce qu’il fut.
Ce bref texte sommeillait à la fin d’un volume que nous fîmes paraître en l’an 2000 (reprise d’une parution de feu les Éditions de la Tête de feuille, 1973) où se confrontaient les « Instructions pour une prise d’armes », « Je suis un de ces voyageurs », « Contre le positivisme » et « L’Éternité par les astres ». Ne pas « Oublier Blanqui » est le but poursuivi.